UNIVERSITÉ DE SFAX

 

Faculté des Sciences Économiques et de Gestion

 

EXAMEN DE COMPTABILITÉ APPROFONDIE I

 

Auditoire : 3ème Année SCIENCES COMPTABLES

 

Corrigé

 

Année universitaire 2002/2003

 

Session principale

 

 

Durée : 3 Heures

 

Enseignants responsables :

Mr. BEN AMOR HAMADI - Mr. WALHA M’HAMED - MR RAOUF BESBES

 

Mini-cas n°1 :

A/ Les conditions juridiques à respecter pour réaliser l’opération de rachat par la société de ses propres actions en vue de réguler son cours boursier sont les suivantes :

  • L’opération de rachat est autorisée par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires.
  • Le conseil d’administration fixe :
    • Le prix maximum d’achat et minimum de revente.
    • Le nombre maximum d’actions à acquérir.
    • Le délai dans lequel l’achat doit être effectué.
  • L’autorisation ne doit pas dépasser trois ans.
  • La société ne doit pas détenir plus de 10 % du total des actions en circulation.
  • La société doit disposer de réserves autres que la réserves légales d’un montant au moins égal à la valeur des actions à acquérir calculée sur la base du cours justifiant la régulation.
  • Les dividendes revenant aux actions rachetées doivent être déposées dans un compte de résultat reporté.
  • Les actions rachetées ne donnent pas droit au vote et ne sont pas prises en compte pour le calcul des différents quorums.
  • Les actions rachetées ne donnent pas droit à la souscription en cas d’augmentation de capital en numéraire.
  • La société doit préalablement à l’exécution de la décision de l’AGO, informer le conseil du marché financier.
  • A la clôture de l’opération, la société doit adresser au CMF un rapport détaillé sur le déroulement et le résultat de l’opération.

B/ nombre d’action en circulation  148000 actions x 60% = 88800 actions

 

 

15/04/2002

 

 

 

 

 

 

 

119 actions propres

92.000

 

 

Trésorerie

 

92.000

Rachat de 8000 actions au coût de 11,5 D l’action

 

 

 

 

18/06/2002

 

 

 

 

 

 

 

 

13 Résultat de l’exercice

230.000

 

 

5411 Caisse

 

210.000

 

12  Résultats reportés (8.000x1,5)

 

12.000

 

111 Réserves légales

 

8.000

distribution de dividende 1,5D/action

 

 

 

 

20/07/2002

 

 

 

 

 

 

 

 

532 Banque

87.200

 

12  Résultats reportés

4.800

 

 

119 Actions propres

 

92.000

revente de 8000 actions au coût de 10,900 D l’action

 

 

 

 

05/08/2002

 

 

 

 

 

 

 

 

119 Actions propres

48.840

 

 

Trésorerie        

 

48.840

Rachat de 5% des actions en circulation soit 88800 x 5% = 4440 

actions au coût de 11 D l’action

 

 

 

 

31/12/2002

 

 

 

 

 

 

 

 

H1 : Actions cotées très liquides :

 

 

12 Résultats reportés (1)

2.220

 

 

119 actions propres 

 

2.220

H2 : Actions cotées non liquides :

 

 

12 Résultats reportés

2.220

 

 

15 provision pour risques et charges financière

 

2.220

 

 

 

 

 

 

  (1) l'inscription de la perte au compte (65 Charges financières) est admise

C/ Les capitaux propres de la société « RIMO » au 31/12/2002 se présente comme suit :

- Capital social

1.480.000

D

- Réserves légales

148.000

D

- Actions propres

- 48.840

D (48.840 - 2220)

- Résultats reportés

684.980

D (680.000 + 12.000 – 4800 - 2220)

- Résultat de l’exercice 2002

130.000 

D

 

 

2.394.140

D

 

Dans l'hypothèse où la perte sur titres côtés et très liquides est portée aux charges, les conséquences sur les capitaux propres se traduisaient par une augmentation des résultats reportés de 2.220 D et une diminution des résultats du même montant. 

Mini-cas n°2 :

La société doit commencer la capitalisation des charges d’emprunt à partir du 01/03/2002 et non pas le 10/04/2002. En effet, il ne faut pas considérer que les activités, qui sont indispensable à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou à sa vente, commencent par la simple construction physique. En effet, avant même de commencer la construction physique, on peut entamer un travail technique et administratif(autorisation préalable au commencement de la construction physique) et c’est à partir de ce moment que l’on doit commencer la capitalisation des charges d’emprunts.

 

I-Calcul du montant des intérêts capitalisables au coût  des travaux :

a- calcul des dépenses moyennes pondérées de l’exercice 2002 :

 

Date

Dépenses

Période

Dépenses pondérées

01/03/2002

108.000

10/10

108.000

15/03/2002

72.000

9,5/10

68.400

31/03/2002

156.000

9/10

140.400

30/04/2002

276.000

8/10

220.800

30/06/2002

126.000

6/10

75.600

15/08/2002

96.000

4,5/10

43.200

31/10/2002

90.000

2/10

18.000

31/12/2002

76.000

0/10

0

Total

1.000.000

 

674.400

 

b- Charge financière évitable = (300.000 x 8% x 10 / 12) + (374.400 x 12% x 10 / 12) = 57.440 D

c- Charge financière réellement supportée :

E. Spécifique = 300.000 x 8% x 10 / 12 =

20.000

E. N . Spécifique = 500.000 x 12% =

60.000

 

80.000

80.000 > 57.440

d- Intérêt capitalisable = 57.440 D

 

II- Détermination de la quotte part des revenus à rattacher à l’exercice 2002 :

Degré d’avancement des travaux

= coûts engagés au cours de l’exercice  / coûts totaux prévisionnels

 

= (1070.000-50.000) / 2.550.000

 

= 40%

Revenus partiels = 3.000.000 x 40% = 1.200.000 D

 

31/12/2002

 

 

 

 

 

 

 

532 Banque

600.000

 

 

419 client avance et acompte

 

600.000

 

dito

 

 

 

 

 

 

 

Stocks de matières premières

50.000

 

 

603 variation de stock

 

50.000

 

 

dito

 

 

 

 

 

 

 

 

417 créance sur travaux non encore facturable

600.000

 

419 client avance et acompte

600.000

 

 

  704 Travaux

 

1200.000

 

 

 

 

 

 

 

Mini-cas n°3:

En conformité avec les dispositions de la norme 20 relative aux dépenses de recherche et développement

les coûts suivants attribuables à la recherche doivent être immédiatement passés en charges :

o        Les frais de conception et les études d’ingénierie.

o        Les frais d’administration relatifs uniquement à la recherche.

Les frais attribués au développement peuvent être capitalisés s’ils remplissent les conditions énoncées dans le §21 de la norme 20.Ces frais comprennent :

o        Les frais de fabrication du prototype.

o        Les frais d’administration relatifs au développement.

o        Les frais d’acquisition de matériel conçu spécialement pour l’élaboration du nouveau produit : 240.000D

Les 460.000 D restants qui ont été consacrés à du matériel doivent être capitalisés et présentés dans le bilan à leur coût, moins les amortissements cumulés. La dotation à l’amortissement de l’exercice constitue une partie des frais de développement qui peuvent être capitalisés.

Les frais de recherche en marketing et les frais d’administration correspondant ne constituent pas des frais de recherche et de développement. Ils constituent des frais de l’exercice et sont présentés comme des éléments de charges dans l’état de résultat. 

 

Mini-cas n°4:

 

Evénements

Analyses

Incidence comptable

Autorisation d’un dépassement en compte courant d’un montant de 100.000 D

Evénement survenu postérieurement à la clôture de l’exercice

Mention dans le rapport de gestion et éventuellement dans les notes aux états financiers si l’événement a des conséquences financières significatives 

Réception et acquiescement en septembre 2003 d’une notification de redressement suite à un contrôle fiscal portant sur les exercices antérieurs.

Evénement survenu postérieurement à la clôture de l’exercice et rattachable à l’exercice clos 

Enregistrement des conséquences du redressement dans les états financiers de l'exercice clos au 31/12/2002

La cession de titres de participation faisant apparaître une moins value de 25.000 D. Le coût d’acquisition de ces titres s’élève à  75.000 D.

Evénement survenu postérieurement à la clôture de l’exercice venant confirmer la dépréciation des titres à la date de clôture.

Constitution d’une provision pour dépréciation et information en notes puisque le montant de la perte est significatif.

Dans le cadre de l’assainissement de sa situation financière les dirigeants de la société 

«  XYZ »ont décidé de résilier le contrat des salariés dont l’age dépasse 50 ans.

Evénement survenu postérieurement à la clôture de l’exercice et non rattachable à l’exercice clos car il n' a été rendu public que le 25 Avril 2002.

Mention dans le rapport de gestion et dans les notes aux états financiers puisque l’événement a des conséquences financières significatives