Comportements professionnels

Corrigé série n° 3 (L’aptitude maîtresse)

 

1          L'angoisse, la déprime, la colère et l'agitation sont des exemples de troubles émotionnels qui réduisent considérablement la capacité de se concentrer et d'apprendre.

 

2          Les perturbations émotionnelles empêchent d'enregistrer l'information ce qui ne permet pas de tirer un profit de l'enseignement. Les émotions à forte charge négatives occupent l'esprit et empêchent toute tentative de concentration durable. Lorsque les émotions interdisent toute concentration, ce qui est perturbé est la capacité mentale «mémoire active».

L'emprise de la détresse sur la mémoire active empêche donc de se concentrer sur le travail et réduit nos capacités intellectuelles.

 

3          C'est la motivation positive, l'enthousiasme pour les études et la persévérance qui permettent à une personne à quotient intellectuel normal d'exceller dans les études notamment au niveau des études universitaires.

 

4

L'ATTACHEMENT AU TRAVAIL BIEN FAIT

- Consciencieux

- Souci de la qualité

- Disponibilité

- Fiabilité

- Concentration

- Travail minutieux

- Prévision

- Soin # négligence

- Honnêteté intellectuelle

- Discernement

- Ponctualité

- Modération

- Ténacité

- Persévérance

- Organisation et planification

- réceptif

- coopératif

- communicant

 

5          «Chacun finit par rencontrer ce qu'il a en lui même» dit le proverbe.

Dans la mesure où les émotions d'un individu bloquent ou amplifient sa capacité de penser et de planifier, d'apprendre en vue d'atteindre un but lointain et de résoudre des problèmes, elles fixent, par la même, ses limites et son aptitude à utiliser ses capacités mentales innées et décident donc de son avenir.

 

 

6          Les étudiants américains d’origine asiatique réussissent mieux dans les études en raison du fait que depuis leurs premières années d’école, les enfants asiatiques travaillent davantage que les autres. Selon Sanford Dorenbusch, un sociologue de Stanford qui a effectué une étude portant sur plus de dix mille élèves du secondaire, les enfants d’origine asiatique passent 40 % plus de temps à faire leurs devoirs à la maison que les autres élèves. «Alors que la plupart des parents américains acceptent volontiers les points faibles de leurs enfants et mettent l’accent sur leurs points forts, les Asiatiques adoptent une attitude différente : quand on obtient des résultats médiocres, le remède consiste à travailler plus tard le soir, et, si cela ne suffit pas, à se lever plus tôt et à travailler le matin. Ils sont convaincus que tout le monde peut obtenir de bons résultats scolaires si l’on s’en donne la peine.» Bref, une solide éthique du travail scolaire se traduit par une motivation, une persévérance et un zèle plus grands, ce qui constitue un avantage psychologique indéniable.

 

7          Il convient d'apprendre à gérer ses émotions pour les adapter aux exigences des circonstances.

Un étudiant qui aime ses études adapte ses émotions pour être à même de suivre ses cours et en tirer un bénéfice maximum. En entrant en cours, il neutralise toute source d'anxiété pour libérer sa mémoire active et se mettre en situation de concentration. Il se met aussi en condition pour capter le maximum de ce que dit l'enseignant.

 

8          Les aptitudes d’apprentissage académique rejoignent de plus en plus les aptitudes d’exercice professionnel parce que l’apprentissage tout au long de la vie est devenu indispensable pour la pratique professionnelle et un bon apprentissage académique suppose qu’il prépare convenablement l’apprenant à la pratique professionnelle.

 

9          Courbe de stress/productivité

Productivité

 

   0                                Optimal                                         Stress

Il faut distinguer le bon stress du mauvais stress :

- le bon stress mobilise motive,

- le mauvais stress est une menace qui peut nous paralyser voire nous démoraliser.